Savoir-Faire

L’anglage

L’anglage des pièces J-C Pellaton fait l’objet d’une finition particulièrement minutieuse qui participe à la beauté du mouvement. Ce travail particulier, et confié aux meilleurs artisans angleurs, souligne le pourtour des pièces d’horlogerie pour magnifier le jeu subtil de reflets lumineux sur les matières. Exécuté entièrement à la main, il exalte l’authenticité d’un haute tradition horlogère des pièces J-C Pellaton.

Comme vous pouvez le remarquer cette finition consiste à supprimer les arêtes entre la surface et les flancs et former ainsi un chanfrein qui au final sera poli. Cette opération qui requiert un savoir-faire unique permet d’éliminer les bavures restantes sur les arêtes après usinage qui, hormis leur caractère inesthétique, pourraient nuire au bon fonctionnement du mouvement mécanique. Par ailleurs, s’il est vrai que cette opération est essentiellement esthétique, l’anglage apporté aux pièces J-C Pellaton limitent la corrosion.

Les pièces d’horlogerie des gardes-temps J-C Pellaton ont des formes multiples. Comme vous pouvez l’observer, elles présentent des coins rentrants ou sortants qui ajoutent à la difficulté de l’anglage. Soucieux de garantir une exécution parfaite et fidèle à la tradition, tous les anglages des pièces J-C Pellaton relèvent du degré de maîtrise du fait main, qui dans tous les cas, confère au mouvement un caractère inimitable. Le degré de finition des parties d’horlogeries des gardes-temps J-C Pellaton sont exécutées de manière très minutieuse et réalisées suivant la plus haute tradition apportant ainsi à chaque pièce réalisée son unicité et sa personnalité.

La réalisation des anglages des pièces J-C Pellaton a été confiée aux meilleures artisans angleurs, peu nombreux car il n’existe pas de filière de formation pour ce métier. Et l’exécution de certaines pièces peut requérir près de 10 heures de travail.

Pour chaque pièce produite et après finition des flancs, les angles sont formés et finalisés à la lime.

Puis en veillant à ne pas créer de vrillage, les marques perpendiculaires laissées par la lime sont effacées en tirant des traits sur la longueur. La surface obtenue est alors adoucie en passant une pierre fine, taillée en fonction de la pièce.

Ensuite, tout en prenant soin de ne pas arrondir les arêtes et les coins, la surface est unifiée à l’aide d’outils recouverts d’abrasifs de plus en plus fins. A ce stade du travail, il est important de débarrasser la pièce de tout résidu abrasif qui pourrait la rayer. Puis, il s’en suit un travail au brunissoir, procédé de polissage, par lequel on écrouit la matière avec un outil en acier trempé. En dernier lieu, on affinera les parties des pièces J-C Pellaton en passant une pâte diamant à l’aide d’une cheville de bois jusqu’à l’obtention de l’éclat final.

Le polissage

Le poli noir

Dans les montres J-C Pellaton, la plupart des surfaces font l’objet de finitions minutieuses dans le but de capter la lumière de manière idéale en jouant au mieux avec les contrastes.

En effet, les surfaces visibles de certaines pièces comme les raquettes, les contre-pivots ou encore et surtout les ponts de tourbillon doivent être polis noir.

Cette spécialité également appelé poli miroir est la touche finale en matière de finition horlogère haut de gamme. Il offre un rendu particulièrement spectaculaire au niveau esthétique comme vous pouvez le voir.

La première phase de cette opération est l’adoucissage. Cette technique rend les surfaces moins rugueuses sans être lisses, avec une brillance atténuée par rapport au polissage.

Différents outils et matériaux tels que limes, brunissoir ou encore abrasifs à grains très fins sont utilisés. Les pointes cristallines de la surface des métaux sont ainsi en partie arrachées et en partie repoussées dans le « creux » par écrasement. Le soin apporté aux pièces J-C Pellaton, en matière de polissage, est rendu à la perfection par le poli noir. Il est sans trace, tache ou rayure, aussi petite soit-elle et produit des effets optiques exceptionnels.

Cette opération pour les pièces J-C Pellaton demande beaucoup de temps et de savoir-faire. Un pont de tourbillon nécessite jusqu’à deux heures de travail. La pièce doit être ensuite aussitôt montée pour éviter les rayures. Cette technique artisanale haut de gamme convient particulièrement aux gardes temps uniques J-C Pellaton.